La taxe de séjour, voilà bien une spécificité typiquement française. Il est toujours difficile d’avoir un avis tranché sur sa réelle utilité. Quoi qu’il en soit elle est là et les vacanciers ainsi que les touristes sur toute l’étendue du territoire doivent apprendre à faire avec. Voici donc quelques explications pour s’y retrouver.

Pourquoi a-t-on créé la taxe séjour ?

Selon la législation en vigueur, les communes ont le droit de demander aux personnes en vacances qui séjournent sur leur territoire le payement d’une taxe de séjour. En principe, cette taxe de séjour est censée servir aux financements des dépenses des communes pour l’entretien ou la réalisation de travaux sur les lieux touristiques fréquentées par les vacanciers. Il s’agit entre autre des sites historiques, des espaces dédiés au tourisme, des espaces culturels, etc… . En somme, la taxe de séjour est une participation des visiteurs à la conservation et à la préservation d’une région. La taxe de séjour est une donc une contribution financière payée par un voyageur. Elle est réglée au logeur, à l’hôtelier ou au propriétaire qui la reverse à la commune par différents moyens.

Qui paie et combien ?

Normalement, tout vacancier séjournant dans l’un des lieux d’hébergement doit s’acquitter de la taxe de séjour. Il est pourtant à savoir qu’une certaine catégorie de personnes en est exemptée. On citera entre autre les mineurs, les travailleurs saisonniers reconnus par la commune, les gens qui dispose d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement limité dans le temps, les personnes qui utilisent des locaux gérés par des associations dont le loyer est a un prix inférieur donné par le conseil municipal. La taxe de séjour est fixée par le conseil municipal sous quelques conditions. Le montant d’une taxe de séjour dépend en général de l’endroit où l’on va loger. Bref, plus le standing de l’établissement à fréquenter est élevé, plus la taxe de séjour sera de même.